Le 17 avril 2014, s’est tenue à Lomé, une conférence de presse sur l’hémophilie. Le but visé est de sensibiliser la population sur cette maladie pratiquement masculine avec des symptômes particuliers. Initiée par l’Association Togolaise des Hémophilies, cette rencontre vient a la période de la maladie, commémoration mondiale de l’hémophilie chaque 17 avril.

L’hémophilie est une maladie héréditaire caractérisée par des troubles de la coagulation sanguine. Elle est causée par l’absence ou l’insuffisance d’un des facteurs de coagulation. Ces facteurs sont des substances du sang qui jouent un rôle central dans le mécanisme de formation du caillot sanguin. L’hémophilie touche presque exclusivement le sexe masculin, les femmes n’en manifestent pas les symptômes mais sont des vecteurs de transmission de la maladie. Il a préconisé le dépistage de la maladie à temps pour sauver beaucoup plus des vies.

Sous la houlette du Pr Jean-François Schved, Président du Comité scientifique de la Société française d’hématologie, qui a traité de la collaboration internationale dans la prise en charge de l’hémophilie, patients, parents, médecins, journalistes et, bien sûr, officiels, ont été largement sensibilisés à l’hémophilie et à son incidence dans notre pays.

Le Dr Abdoul Aziz Diakité a effectué une présentation relative aux aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de la prise en charge des hémophiles au Mali, après que le Dr Yacouba Lazare Diallo ait dressé l’état des lieux des coagulopathies dans notre pays. Il ressort en premier lieu de ces exposés que l’on ne dispose toujours pas de statistiques fiables quant à l’incidence réelle de l’hémophilie et des pathologies similaires au Mali.

Aimer et exercer correctement son métier est très important dans la vie d’une personne. C’est en cela qu’on arrive non seulement à être indépendant, mais aussi à servir autrui. Mme Sidibé Assa Traoré fait partie de cette catégorie de personnes qui ont fait de l’amour du travail bien fait leur crédo.

Après avoir terminé la Faculté de médecine et de pharmacie de Marseille en 1985, Mme Sidibé est parvenue à s’imposer au centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G, (qu’elle a intégré en 1986) par son travail bien apprécié. Professeur agrégé en endocrinologie et maladies métaboliques, Mme Sidibé est également enseignante à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie. Elle est la première et seule femme endocrinologue dans notre pays. L’endocrinologie est une spécialité médicale assez large qui traite toutes les pathologies liées aux glandes à sécrétion interne (le diabète et la thyroïde, entre autres).