REMAPATH

Entrées avec Titre commençant par 'T'

TRAORE Amadou1, KONATE Madiassa1, DIARRA Abdoulaye2, KONE Youssouf1, MAÏGA Amadou1, KONE Tany1, BAH Amadou1, SIDIBE Boubacar Yoro1, KELLY Boureima1, SAYE Zakari1, DOUMBIA Arouna Adama1, KAREMBE Boubacar1, SAMAKE Moussa1, DEMBELE Souleymane1, BAGAYOGO Drissa3, DIAKITE Ibrahim1, DEMBELE Bakary Tientigui1, TRAORE Alhassane1, KANTE Lassana1, TOGO Adégné1

Résumé (Français):

La thrombose veineuse profonde du membre inférieur (TVPMI) est une pathologie grave de par ses complications dont la plus mortelle est l’embolie pulmonaire. L’objectif de ce travail était de déterminer la fréquence de la TVPMI en chirurgie générale, afin d’identifier les facteurs de risque et de déterminer les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs.

Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive allant du 01 janvier 2010 au 31 décembre 2018 incluant tous les patients chez qui une TVPMI a été diagnostiquée à l’échographie doppler et, qui ont été pris en charge dans le service de chirurgie générale du CHU Gabriel Touré.

Sur 8720 patients hospitalisés, nous avons colligé 29 cas de thrombophlébite en 9 ans, soit une fréquence hospitalière de 0,33%. L’âge moyen était de 41,6 ± 20,19 ans. Le sex-ratio était de 0,5. Les antécédents retrouvés étaient le VIH et le diabète chez respectivement 6,9% et 3.4% des patients. Les facteurs de risque étaient : l’âge avancé (24,13%), le cancer (17,24%) et l’obésité (13,79%). La douleur a motivé la consultation dans 48,3% des cas. Les signes cliniques étaient : la fièvre (68,96%), la tachycardie (82,76%) le pouls grimpant de Mahler (82,76%), le signe de Homans positif (65,5%), la chaleur locale (44.8%), la rougeur (27,6%) et la circulation veineuse collatérale (10,3%).  La thrombose veineuse concernait le membre inférieur gauche dans 72% et le membre inférieur droit dans 28%. Le thrombus était dans la veine poplitée chez 31% des patients. Tous nos patients ont reçu l’héparine de bas poids moléculaire et l’antivitamine K. L’évolution est marquée par de guérison sans séquelle chez 68,97% des patients et une embolie pulmonaire suivie du décès dans 10,3% des cas.

Conclusion : la TVPMI n’est pas rare dans notre contexte. Il ne semble se dégager aucune particularité clinique et diagnostique dans notre contexte. Cependant la mortalité par embolie pulmonaire reste élevée, ce qui suscite des interrogations sur la qualité de la prise en charge.

Mots clés: thrombophlébite, thrombose veineuse profonde, chirurgie, Mali.

DIALLO Moussa1, DJEMA Issa1, DIANGO Djibo2, KANIKOMO Drissa1, SOGOBA Youssouf1, DIALLO Oumar3

Résumé (Français):

La transfusion sanguine en milieu neurochirurgical a des indications variées. Très peu de sujet porte sur cet acte en neurochirurgie. Le but de ce travail est de partager notre expérience sur la transfusion sanguine en milieu neurochirurgical en faisant ressortir les pathologies dont la prise en charge chirurgicale dans notre contexte de travail nécessite une transfusion.
Il s’agissait d’une étude transversale de 19 mois allant de Janvier 2015 à Juillet 2016 portant sur les patients ayant bénéficiés d’une transfusion sanguine lors de leur prise en charge neurochirurgicale. Les paramètres étudiés étaient l’âge le sexe et les antécédents des patients, la perte sanguine peropératoire, le type de produit sanguin transfusé, les techniques opératoires utilisées. Au total, 68 dossiers avaient été colligés.
La transfusion sanguine peropératoire représentait 17,6% des patients opérés durant notre période d’étude. Parmi eux, 47% avaient été opérés en urgence. Le sexe masculin était le plus concerné. L’âge moyen était de 42,5 ans. En chirurgie d’urgence, l’hématome extradural avait nécessité plus de transfusion avec 30,88% des cas. La transfusion en chirurgie programmée concernait les rachis traumatiques avec une perte sanguine moyenne de 600 ml. Le méningiome intracrânien était la tumeur la plus hémorragique (perte moyenne de 450 ml). Le volet de craniectomie était la technique utilisée pour traiter les hématomes extraduraux et les sous duraux aigus. Les lésions du rachis étaient traitées par une arthrodèse associées ou non à une laminectomie. Une mortalité globale de 17,6% avait été enregistrée.
Conclusion
Les besoins transfusionnels sont en augmentation dans notre pratique neurochirurgicale. Les pathologies traumatiques sont celles dont la chirurgie avait nécessité plus de transfusion de sang total. Cette étude peut servir de base de données pour d’autres travaux scientifiques avec des cohortes plus importantes.

Mots clés: neurochirurgie, transfusion sanguine, produits sanguins labiles