REMAPATH

Entrées avec Titre commençant par 'P'

Yacouba Lazare DIALLO1, Boubacar Ali TOURE2, Madani LY3, Yacouba CISSOKO4, SOW Djeneba SYLLA1, Nanko DOUMBIA1, MENTA Djenebou TRAORE1, Madani OUOLOGUEM1, Nouhoum OUOLOGUEM1, Massama KONATE1, SIDIBE Assa TRAORE1.

Résumé (Français):

Le diagnostic de l’anémie par carence en vitamine B12 est fait par le dosage sérique de la vitamine. Ce travail décrit les particularités cliniques de la carence en vitamine B12 au Mali.
Sur 79 dossiers, 52 cas d’anémie par carence en vitamine B12 , ont été retenus du 1er octobre 2005 au 30 septembre 2012. Nous avons étudié les paramètres cliniques et biologiques. Un taux de vitamine B12 inférieur à 200 pg/ml, était le principal critère d’inclusion. Le dosage de la vitamine B12 sérique a été fait selon la technique ELISA. L’analyse statistique a été faite sur SPSS 12.0.
Nous avons retenus 52 dossiers. L’âge moyen était de 52,1±14,7 ans (extrêmes : 10 et 81 ans). Le sex-ratio H/F était de 0,9. Soixante pour cent (60%) des patients avaient moins de 60 ans. L’anémie était retrouvée chez 94,2% des patients. L’examen clinique, notait une mélanodermie chez 46,2% des malades, des signes neurologiques (52% des malades). Le volume globulaire moyen était de 96,5 fl (extrêmes : 70 et 143 fl). Le taux moyen de vitamine B12 sérique était de 81,5 pg/ml (extrêmes : 2,1 et 197,3 pg/ml). La fibroscopie réalisée chez 27 malades, retrouvait des lésions de la muqueuse gastrique (17 fois).
Nous concluons, que l’anémie par carence en vitamine B12 présente des caractéristiques cliniques et hématologiques particulières qui doivent être connues en vue d’améliorer sa prise en charge au Mali.

Mots clés: anémie, carence ne vitamine B12, Mali

Moussa Younoussou DICKO 1, Makan.Siré TOUNKARA1,, Drissa KATILE2, Kadiatou DOUMBIA épouse SAMAKE1, Houroumou SOW  épouse COULIBALY1, Déborah SANOGO épouse SIDIBE3, Awa TRAORE1, Ganda SOUMARE3, Ouatou MALLE3, Abdoulaye  MAIGA 3, Anselme KONATE1, Moussa TIÉMOKO  DIARRA1, Moussa Youssoufa MAIGA 1

Résumé (Français):

Le but principal de ce travail était d’étudier la place des AINS dans les hémorragies digestives dans le service d’hépato gastroentérologie.

Cette étude prospective et analytique s’est déroulée au centre hospitalier et universitaire Gabriel TOURE  en un an et a porté sur les patients hospitalisés pour hémorragie digestive. Ces patients avaient bénéficié de la recherche des caractères sociodémographiques, de la notion de prise d’anti inflammatoire non stéroïdien (Dose et durée), d’un examen physique et d’une endoscopie digestive.

Au terme de cette étude, une fréquence hospitalière de 36,4% a été retrouvée. L’âge moyen des patients était de 44,9±17,5 ans avec un sex-ratio de 3. Les femmes au foyer et les ouvriers étaient les plus touchées. L’hématémèse était le motif de consultation dans 77,3% des cas. L’hémorragie digestive et le tabagisme étaient les antécédents les plus retrouvés. L’hémorragie survenait significativement dans la 1ère semaine de la prise d’anti inflammatoire non stéroïdien, p < 0,0001 et était significativement associée à la prise du Diclofénac, p < 0,0001 et de l’Ibuprofène, p = 0,017. L’hypotension artérielle, la pâleur et la tachycardie étaient les signes de choc hémorragique retrouvés respectivement dans 75% ; 68,2% et 45,5% des cas. L’anémie était associée à l’augmentation de la créatinine et à la cytolyse dans respectivement 40,5% et 33,3% des cas. L’ulcère était la cause retrouvée dans 68,4%. Nous avons constaté une mortalité globale de 11,4% sans différence significative entre les molécules et la survenue du décès.

Conclusion : L’hémorragie digestive, principale urgence digestive, demeure une cause de morbi-mortalité importante.

Mots clés: Anti inflammatoire non stéroïdien, Hémorragie Digestive, Urgence

DOUMBIA Abdoul Karim1, KANE Bourama2, TOGO Pierre1, COULIBALY Oumar1, FANE Seydou1, SACKO Karamoko1, DEMBELE Adama1 , CISSE Mohamed E.1, DIALL Hawa1, MAÏGA Belco1, DIAKITE Fatoumata L.1 KONATE Djeneba1, TRAORE Issa1, DOUMBIA Aminata1, TOURE Amadou1, FANE Baba3, DEMBELE Guediouma2, DIAKITE Abdoul A.1, DICKO Fatoumata T.1, TOGO Boubacar1, SYLLA Mariam1

Résumé (Français):

L’objectif de ce travail était d’étudier la pratique transfusionnelle à l’unité d’oncologie pédiatrique (UOP) de Bamako.
Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive allant du 1ermars au 31 septembre 2016. Nous avons inclus 50 patients atteints de cancer ayant reçu une transfusion sanguine au cours de leur séjour hospitalier.
Les enfants âgés de moins de 5 ans représentaient 48 % de la population étudiée. Le sex-ratio était de 1,8. Soixante-dix pour cent (70%) résidaient à Bamako. Les leucémies aiguës représentaient 38 % des diagnostics, les lymphomes (24 %), le néphroblastome (14 %) et le rétinoblastome (14 %). Une transfusion antérieure était notée chez 52 % des enfants. Une anémie sévère était observée chez 88% des patients et 41% avaient un risque de saignement. La toxicité de la chimiothérapie était la principale indication de la transfusion. Le taux d’hémoglobine moyen était de 6 g/dl avec des extrêmes de 3 et 11g/dl. Ce taux était inférieur à 8g/dl chez 88% des patients. La leucopénie était présente chez 28% des patients et une thrombopénie inférieure à 50000 chez 41% des patients.
Le groupe sanguin A était demandé dans 48 %, le rhésus positif dans 90 % des cas. La majorité des demandes était formulée avant 16 h 00 de la journée. Le produit sanguin labile (PSL) était acheminé à la main dans 50% des cas. Le concentré érythrocytaire était administré chez 68% des patients. Le délai d’obtention du PSL dépassait 24 heures dans 10 % des cas. Le temps d’administration du produit sanguin était de 4 à 5 heures dans 64 % des cas. Aucun accident transfusionnel n’avait été signalé. Une amélioration clinique était observée chez 98 % des patients.
Conclusion: Cette étude est une première dans notre service. La mise en œuvre de lignes directrices pourrait améliorer la pratique transfusionnelle chez les enfants atteints de cancer.

Mots clés: Transfusion, enfant, cancer

DIARRA Amadou B1, SEMEGA Cheick Hamallah1, CISSE Moussa1, GUITTEYE Hassana1, TRAORE Djakaridja1, TRAORE Adama1, FOMBA Minkoro1,TOGORA Gaoussou1, KAMISSOKO N’Falaye1, BA Alhassane1, KOURIBA Bourèma2

Résumé (Français):

L’objectif de ce travail était d’évaluer la qualité de la prescription des produits sanguins labiles (PSL) et la satisfaction des besoins à Bamako.
Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective qui s’est déroulée de mars à décembre 2013 au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de Bamako. Elle a porté sur 2620 demandes de PSL. L’unité d’étude était l’ordonnance. Nous avons sélectionné de façon systématique une ordonnance sur 2, tous les jours. Chaque ordonnance était suivie jusqu’à la délivrance de la totalité ou non des produits sanguins prescrits. Les informations ont été recueillies sur une fiche d’enquête et saisies et analysées sur SPSS 19.0.
Le sang total était prescrit dans 67% des cas. Les prescripteurs de sang étaient des médecins (72%), des internes, des étudiants en médecine, d’infirmiers et de sages-femmes. Un-tiers des ordonnances (31%) comportaient des non-conformités diverses indiquant la nécessité de former les prescripteurs des PSL des bonnes pratiques transfusionnelles. Les demandes de PSL en général étaient satisfaites à 61% dans un délai médian de 3 jours, ce qui est relativement long.
Conclusion : Cette étude met en exergue les insuffisances dans la prescription et le niveau relativement faible de la satisfaction des besoins des demandeurs de produits sanguins, indiquant la nécessité d’améliorer le processus tant au niveau du CNTS, qu’au niveau des structures de soins.

Mots clés: Prescription, Produits Sanguins Labiles, Satisfaction, Besoins, CNTS Mali.

M. S. DIARRA1, M. K. TOURE2, G. DIALLO 3, D. KANIKOMO4, Y. SOGOBA4, O. DIALLO5, M. DAMA5, O. COULIBALY5, B. SOGOBA5.

Résumé (Français):

Les hématomes sous duraux chroniques (HSDC), constituent des urgences en neurochirurgie, car ils exposent le patient à une aggravation neurologique rapide. Leur évolution est favorable et spectaculaire, lorsqu’ils sont pris en charge rapidement et simplement en neurochirurgie.
Notre étude descriptive, a concerné 48 patients opérés au sein de notre structure de 2010 à mi-2015. Les résultats ont été collectés et analysés sous SPSS v. 16.0.
Les HSD ont constitué environ 10 % de notre activité chirurgicale. L’âge moyen de nos patients était de 63,26 ans et 89,6 % étaient de sexe masculin. 66,7 % de nos patients (32 cas) avaient plus de 60 ans et 58 % provenaient de Bamako. La notion de trauma crânien ancien ou de chutes, était retrouvée dans la majorité des cas à postériori.
Nos patients ont été admis dans 47.9 % des cas (23 cas) pour troubles des fonctions supérieures et syndrome d’HTIC dans 9 cas. Une hémiplégie/hémiparésie était notée chez 14 patients, soit 29,1 %. Des troubles phasiques dans 7 cas, une fièvre ou syndrome infectieux dans 7 cas, des troubles ioniques dans 2 cas. Une notion de tradithérapie était rapportée dans 4 cas, la prise d’anticoagulants dans 3 cas. Le score de Glasgow initial noté allait de 7 à 13. Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale dès l’admission. Nous avons retrouvé 33 HSDC, soit 68,8 %, 9 cas d’HSDSA, soit 18,8 % et 6 cas d’HSDA, soit 12,5 %.
L’HSD était à gauche dans 21 cas, soit 43,8 %, à droite dans 15 cas (31,2 %), bilatéral dans 7 cas, soit 14,6 %. Les patients ont été opérés sous anesthésie générale dans 25 cas (52,1 %), sous anesthésie locale dans 9 cas (18,8 %) et sous sédation avec AL (5 cas). Deux trous de trépan du côté de l’hématome ont été réalisés dans la majorité des cas avec un drainage (72h).
L’évolution a été favorable en post-op immédiat chez 44 de nos patients (91,7 %). Deux patients sont décédés de leur HSDA avec œdème cérébral. Les complications ont été : les récidives(2), la fièvre (3 cas) avec GE+, infection urinaire (1 cas), œdème cérébral dans 3 cas. L’évolution à 3 mois a été favorable dans 39 cas et 35 cas à un an.
Les HSDC sont fréquents mais la récupération est spectaculaire. La gestion des autres tares présentes chez ces sujets âgés constitue le complément indispensable aux bons résultats de la chirurgie. On doit donc penser à effectuer une TDM cérébrale devant tout trouble des fonctions supérieures ou déficit neurologique du sujet âgé.

Mots clés: Hématome, Neurochirurgie, Réanimation.

Bourema DEMBELE1, Mamadou TOURE2, Mamadou DIAKITE1, Noumou SIDIBE2, Boubacar DIARRA2, Mariam SAKO1, Ibrahima SANGARE2, Yves KOUMARE1, Aliou SANGARE1, Souleymane COULIBALY1, Ichaka MENTA2.

Résumé (Français):

Notre étude avait pour but d’évaluer la fréquence de l’embolie pulmonaire dans un milieu cardiologique non hospitalier. Il s’agissait d’une étude transversale à recrutement rétrospectif et conduite dans l’unité de cardiologie du Centre de Santé de Référence de la Commune I (CSRéf CI) du District de Bamako. Sur une population de 5 496 patients vus en consultation, nous avons diagnostiqué 153 d’embolies pulmonaires soit une prévalence de 2,78%. La moyenne d’âge était 63,5 ±14 ans, compris entre 21 ans à 88 ans. Le sexe masculin représentait 53,60%. Au plan clinique, la dyspnée était retrouvée chez 93,46% des patients et la douleur thoracique dans 76,47% des cas. La tachycardie et l’éclat de B2 au foyer pulmonaire étaient constants à l’auscultation cardiaque. L’hépatomégalie et le reflux hépato-jugulaire ont été retrouvés chez 70,59%. A l’ECG, 54,90% des patients avaient un aspect S1Q3 et 18,95% un bloc de branche droite incomplet. La radiographie thoracique a objectivé une ascension de l’hémi coupole diaphragmatique droite chez 53, 17% des sujets.                                                                                                                                              L’échographie doppler veineux des membres inférieurs a mis en évidence une thrombophlébite profonde dans 65,31%.  A l’échographie doppler cardiaque une dilatation cavitaire droite a été visualisée chez 75,16% des patients.

Les anomalies biologiques majeures étaient : les D-Dimères élevées chez tous les patients ; l’élévation des troponines et des NT pro BNP respectivement chez 33,99% et 30,72% des patients.

Conclusion : La fréquence de l’embolie pulmonaire dans notre contexte est non négligeable et probablement sous-estimée. Elle pose un problème thérapeutique dans notre structure cause du plateau technique.

Mots clés: Embolie pulmonaire, cardiologie, CSRéf CI du District de Bamako.