REMAPATH

Entrées avec Titre commençant par 'P'

M. S. DIARRA1, M. K. TOURE2, G. DIALLO 3, D. KANIKOMO4, Y. SOGOBA4, O. DIALLO5, M. DAMA5, O. COULIBALY5, B. SOGOBA5.

Résumé (Français):

Les hématomes sous duraux chroniques (HSDC), constituent des urgences en neurochirurgie, car ils exposent le patient à une aggravation neurologique rapide. Leur évolution est favorable et spectaculaire, lorsqu’ils sont pris en charge rapidement et simplement en neurochirurgie.
Notre étude descriptive, a concerné 48 patients opérés au sein de notre structure de 2010 à mi-2015. Les résultats ont été collectés et analysés sous SPSS v. 16.0.
Les HSD ont constitué environ 10 % de notre activité chirurgicale. L’âge moyen de nos patients était de 63,26 ans et 89,6 % étaient de sexe masculin. 66,7 % de nos patients (32 cas) avaient plus de 60 ans et 58 % provenaient de Bamako. La notion de trauma crânien ancien ou de chutes, était retrouvée dans la majorité des cas à postériori.
Nos patients ont été admis dans 47.9 % des cas (23 cas) pour troubles des fonctions supérieures et syndrome d’HTIC dans 9 cas. Une hémiplégie/hémiparésie était notée chez 14 patients, soit 29,1 %. Des troubles phasiques dans 7 cas, une fièvre ou syndrome infectieux dans 7 cas, des troubles ioniques dans 2 cas. Une notion de tradithérapie était rapportée dans 4 cas, la prise d’anticoagulants dans 3 cas. Le score de Glasgow initial noté allait de 7 à 13. Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale dès l’admission. Nous avons retrouvé 33 HSDC, soit 68,8 %, 9 cas d’HSDSA, soit 18,8 % et 6 cas d’HSDA, soit 12,5 %.
L’HSD était à gauche dans 21 cas, soit 43,8 %, à droite dans 15 cas (31,2 %), bilatéral dans 7 cas, soit 14,6 %. Les patients ont été opérés sous anesthésie générale dans 25 cas (52,1 %), sous anesthésie locale dans 9 cas (18,8 %) et sous sédation avec AL (5 cas). Deux trous de trépan du côté de l’hématome ont été réalisés dans la majorité des cas avec un drainage (72h).
L’évolution a été favorable en post-op immédiat chez 44 de nos patients (91,7 %). Deux patients sont décédés de leur HSDA avec œdème cérébral. Les complications ont été : les récidives(2), la fièvre (3 cas) avec GE+, infection urinaire (1 cas), œdème cérébral dans 3 cas. L’évolution à 3 mois a été favorable dans 39 cas et 35 cas à un an.
Les HSDC sont fréquents mais la récupération est spectaculaire. La gestion des autres tares présentes chez ces sujets âgés constitue le complément indispensable aux bons résultats de la chirurgie. On doit donc penser à effectuer une TDM cérébrale devant tout trouble des fonctions supérieures ou déficit neurologique du sujet âgé.

Mots clés: Hématome, Neurochirurgie, Réanimation.

Bourema DEMBELE1, Mamadou TOURE2, Mamadou DIAKITE1, Noumou SIDIBE2, Boubacar DIARRA2, Mariam SAKO1, Ibrahima SANGARE2, Yves KOUMARE1, Aliou SANGARE1, Souleymane COULIBALY1, Ichaka MENTA2.

Résumé (Français):

Notre étude avait pour but d’évaluer la fréquence de l’embolie pulmonaire dans un milieu cardiologique non hospitalier. Il s’agissait d’une étude transversale à recrutement rétrospectif et conduite dans l’unité de cardiologie du Centre de Santé de Référence de la Commune I (CSRéf CI) du District de Bamako. Sur une population de 5 496 patients vus en consultation, nous avons diagnostiqué 153 d’embolies pulmonaires soit une prévalence de 2,78%. La moyenne d’âge était 63,5 ±14 ans, compris entre 21 ans à 88 ans. Le sexe masculin représentait 53,60%. Au plan clinique, la dyspnée était retrouvée chez 93,46% des patients et la douleur thoracique dans 76,47% des cas. La tachycardie et l’éclat de B2 au foyer pulmonaire étaient constants à l’auscultation cardiaque. L’hépatomégalie et le reflux hépato-jugulaire ont été retrouvés chez 70,59%. A l’ECG, 54,90% des patients avaient un aspect S1Q3 et 18,95% un bloc de branche droite incomplet. La radiographie thoracique a objectivé une ascension de l’hémi coupole diaphragmatique droite chez 53, 17% des sujets.                                                                                                                                              L’échographie doppler veineux des membres inférieurs a mis en évidence une thrombophlébite profonde dans 65,31%.  A l’échographie doppler cardiaque une dilatation cavitaire droite a été visualisée chez 75,16% des patients.

Les anomalies biologiques majeures étaient : les D-Dimères élevées chez tous les patients ; l’élévation des troponines et des NT pro BNP respectivement chez 33,99% et 30,72% des patients.

Conclusion : La fréquence de l’embolie pulmonaire dans notre contexte est non négligeable et probablement sous-estimée. Elle pose un problème thérapeutique dans notre structure cause du plateau technique.

Mots clés: Embolie pulmonaire, cardiologie, CSRéf CI du District de Bamako.

KANÉ Bourama1, DOUMBIA Abdoul K.2, TOGO Pierre2, COULIBALY Oumar2, FANÉ Seydou2, TRAORÉ F2, SACKO Karamoko2, DEMBÉLÉ Adama2, CISSÉ Mohamed E2, DIALL Hawa2, MAÏGA Belco2, DIAKITÉ Fatoumata L2, , KONATÉ Djeneba2, TRAORÉ Issa2, DOUMBIA Aminata2, COULIBALY YA2, TOURÉ Amadou2, FANÉ Baba3, DEMBÉLÉ Guédiouma1, DIAKITÉ Abdoul A2, DICKO Fatoumata T2, TOGO Boubacar2, SYLLA Mariam2

Résumé (Français):

L’anémie est un problème majeur de santé publique dans le monde. Le but était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, biologiques et évolutifs de l’anémie chez les nourrissons hospitalisés dans notre service.
Il s’agissait d’une étude prospective descriptive, réalisée dans un service de pédiatrie générale du 1er Janvier 2019 au 30 juin 2019. Tous les nourrissons hospitalisés ayant un taux d’hémoglobine inférieur à 11,0 g/dl ont été inclus sauf ceux souffrant d’affections néoplasiques. Les informations ont été recueillies dans les dossiers médicaux et les registres. Les paramètres analysés portaient sur les données sociodémographiques, cliniques, biologiques, diagnostiques et évolutives. Ces données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.
La prévalence de l’anémie chez les nourrissons hospitalisés était de 35% (n= 202). Les nourrissons âgés de moins d’un an étaient les plus atteints. Le sex-ratio était de 1,02. Les patients vivaient le plus souvent dans des conditions socio-économiques défavorables (72%). Les principaux signes cliniques retrouvés étaient la fièvre (59%), la détresse respiratoire (49%), le déficit staturo-pondéral (45%) et la pâleur (42%). L’anémie était sévère (taux d'hémoglobine < à 7 g/dl) dans 17% des cas. Elle était microcytaire, normocytaire et hypochrome dans respectivement dans 49, 51 et 59% des cas. La malnutrition sévère, les infections respiratoires aiguës (IRA), la méningite, le paludisme et la déshydratation par diarrhée étaient les principaux diagnostics évoqués à la sortie des patients. Une transfusion a été administrée chez 14% des patients. L’évolution a été marquée par trois décès (2%).
Conclusion : Cette étude a confirmé la forte prévalence de l’anémie chez les nourrissons. Il est donc urgent de mettre en place des stratégies de santé publique efficaces et efficientes.

Mots clés: anémie, nourrissons, hôpital, Bamako.