REMAPATH

Entrées avec Titre commençant par 'E'

Konaté Aminata Soumare1, 2, Rénion Saye1, Hassan K. M. Fofana1, Moussa Sacko1, Ngor Faye2

Résumé (Français):

Afin de réduire la mortalité associée au paludisme, le gouvernement malien à décider de vulgariser le diagnostic et le traitement précoce. Le but de cette étude était d’évaluer la qualité du diagnostic du paludisme dans les structures publiques du district de Bamako.
Nous avons analysé 360 lames de GE/FM positives et négatives et 360 tests de TDR dans 18 districts sanitaires de Bamako. Nous avons trouvé une conformité des résultats dans 53.3% pour les techniciens de laboratoire; 86.7% pour les assistants de laboratoire, 25% pour les aides-soignants et 33.3% pour les stagiaires. Les TDR ont été réalisés dans 91.7% par des médecins conseils ; 91.7% des médecins pédiatres ; 90.5 % par des techniciens de laboratoire ; 92.3% par des assistants de laboratoire; 83.3 % des aides-soignants et 77.8% par des stagiaires. Sur les lames de GE effectuées simultanément par les CSRef et les CSCom entre mai - septembre 2017, leurs relectures ont révélé un taux de sensibilité de 91.1 % pour les laboratoires des CSCom contre 86.2 % pour les CSRef. Le taux de spécificité des résultats pour les laboratoires des CSCom était de 71.3 % et ceux des CSRef de 88.7 %. Le taux de concordance pour les CSRef était de 87.5% et de 78.8% pour les CSCom.
Conclusion : Les résultats obtenus montrent qu’ils restent encore des efforts à fournir pour atteindre une garantie de la fiabilité des résultats fournis par les laboratoires du district de Bamako.

Mots clés: Evaluation, Plasmodium, Qualité, Paludisme, Goutte épaisse, TDR, Biologie, Bamako

Y.L. DIALLO1, B. GUILLET2, M. DOUMBERE1, B.S. TRAORE1, T. LAMY3

Résumé (Français):

L’hémorragie reste une cause majeure de mortalité de leucémie aigue promyélocytaire (LAP). Dans les pays à ressources limitées la réduction de la survenue des évènements hémorragiques pourrait améliorer le pronostic vital de cette maladie. L’objectif de ce travail est d’identifier des marqueurs simples permettant d’identifier et de prévenir la survenue d’un évènement hémorragique chez ces malades.
Il s’agissait d’une étude prospective mono centrique conduite dans le service d’hématologie clinique du CHU de Pontchaillou. Elle a porté sur 19 dossiers de LAP traités selon les protocoles APL 2000 ou 2006, de janvier 2003 à Avril 2009. Les données cliniques, biologiques, immuno-histochimiques et cytogénétiques, collectées à partir des registres et des dossiers d’hospitalisation ont été saisies et analysées sur SPSS 17.0. Le test de Khi2 et les tests non paramétriques, ont été utilisés pour l’analyse comparative des variables avec un p < 0.05 considéré comme significatif.
Le sexe ratio homme- femme était de 1.11. L’âge moyen était de 50 ans (extrêmes : 30 et 70 ans). La t(15,17) était retrouvée chez 18 patients dont 2 associées au transcris BCR, et une à t(11,17). Les signes hémorragiques à type d’ecchymose, d’épistaxis ou de d’hémorragie massive ont été retrouvés chez 16 patients. Au diagnostic le taux d’hémoglobine moyen était de 9.1 g/dL (extrêmes : 4.8 et 12.8 g/dL), les leucocytes à 9.1 G/L (extrêmes : 0.5 et 66.8 G/L) avec une blastose moyenne de 27.9% (extrêmes : 0 et 98%). La thrombopénie était constante avec un nombre moyen de plaquettes de 49.9 G/L (extrêmes : 6 et 102 G/L). Trois patients ont présenté des complications hémorragiques. Nous n’avons trouvé aucune corrélation entre les différents paramètres étudiés et la survenue d’une complication hémorragique.

Conclusion :
Au cours de la LAP, l’hémostase primaire semble plus affecter que la coagulation. Nous n’avons trouvé aucune corrélation statistiquement significative entre les paramètres étudiés et la survenue d’une complication hémorragique, mais cela devrait se confirmer sur une large cohorte.

Mots clés: leucémie, prévention, hémorragie

Yacouba L. DIALLO1, Boubacar SI DRAME2, Mamadou DIALLO2, Mamadou TOGO3, Yaya GOITA2, Halidou Moussa KONE2, Aimé Cesaire KALAMBRY2, Ambara KASSOGUE2, Adama KONE2, Aboubacar S. TRAORE4, Sow Djeneba SYLLA1, Nanko DOUMBIA1, Massama KONATE1, Nouhoum OUOLOGUEM1, Charles DARA1, Garan DABO1, Zoumana TRAORE1, Aphou Sallé KONE5, Idrissa M. DIARRA5, Konimba DIABAT5, Adama DIAKITE5, Mody TRAORE 6, Bakary DEMBELE6, Sanata SOGOBA6, Souleymane THIAM7, Korotoumou Wellé DIALLO8.

Résumé (Français):

Les erreurs de la phase pré-analytique, sont responsables de près de 70% d’erreurs diagnostiques. L’objectif principal de ce travail était d’étudier les non-conformités qui surviennent pendant la phase pré-analytique en hémostase dans un laboratoire engagé dans une démarche d’accréditation ISO-15189. Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive des non-conformités de la phase pré-analytique. Elle a consisté à étudier l’ensemble des erreurs identifiées sur les demandes d’examen de laboratoire du 16 Aout au 15 Septembre 2021. En plus des demandes, l’étude a concerné tous les échantillons admis dans le laboratoire, les gestes du personnel impliqué dans la phase pré-analytique. Les anomalies sur les demandes d’examen, le niveau de remplissage, la qualité et le prétraitement des tubes utilisés, ont été étudiés. La moyenne a été calculée à l’aide du logiciel SPSS 21.0. Les résultats ont été exprimés en moyenne ±SD.

Pendant la période d’étude, 120 demandes ont été analysées. Nous avons recensé globalement 314 cas de non-conformités, qui sont essentiellement les erreurs de prescriptions dont 38,98% chez les patients hospitalisés, l’absence de précision sur l’heure de prélèvement et de renseignement clinique dans respectivement 27,1% et 11,8% des cas. Les anomalies associées au prélèvement représentaient 61,1% des cas de non-conformités.

 Conclusion : Le respect des conditions pré-analytiques constitue un volet majeur dans la fiabilité et la validité des résultats en hémostase.  Cette étude a mis en exergue quelques insuffisances qui nécessitent l’initiation d’actions et d’activités correctives impliquant tous les acteurs de la chaine de traitement des échantillons des analyses en hémostase. 

Mots clés: Hémostase, prescriptions, erreurs de diagnostic, phase pré-analytique, laboratoires

Mamadou DIAKITE1, Bourema DEMBELE1, Jean Paul DEMBELE2, Yacouba CISSOKO2, Samba SIDIBE1, Mariam SAKO1, Alou SANGARE1, Souleymane COULIBALY1, Sounkalo  DAO2.

Résumé (Français):

L’infection à ‘’Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2’’ (SARS-CoV-2) est une maladie complexe à plusieurs visages, qui fait intervenir des phases : virale, inflammatoire et thrombotique. Nous rapportons une présentation foudroyante (détresse respiratoire) d’évènements thrombo-emboliques veineuses chez le sujet jeune féminin en surpoids et sous contraception oestroprogestative. Cliniquement c’est un tableau d’insuffisance respiratoire aigu avec des signes de lutte respiratoire. Les explorations complémentaires trouvent un syndrome inflammatoire biologique, une élévation des D-dimères à plus de neuf fois la normale. Une embolie pulmonaire (EP) massive proximale et bilatérale associée à des lésions parenchymateuses en verre dépoli à l’angio-tomodensitométrie pulmonaire et une thrombose subtotale de la veine fémorale commune à la veine poplité gauche avec présence de deux thrombi flottants dans la fémorale profonde à l’ultra sonographie doppler des membres. Le diagnostic de l’infection par le SRAS-CoV2 a été posé sur la base de la sérologie. Mise sous oxygène et traitement l’évolution a été favorable. Les ETEV sont de primun movens au cours de la COVID-19 ; c’est aussi un challenge diagnostic et de prise en charge car nécessite une équipe multidisciplinaire.

Mots clés: COVID-19, ETEV sévères, Jeune femme